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Une page d’histoire: l’accouchement au Québec

17 juin 2013 | Filed under: Accouchement, Histoire and tagged with: anesthésie générale, Années 1950, césarienne, culpabilité, épidurale, famille, fécondité, grossesse, Suzanne Marchand

J’ai tellement de sujets qui surgissent dans ma tête que j’ai eu du mal à choisir le premier que je voulais aborder. J’y ai longtemps réfléchi et j’ai envie de me pencher sur le thème qui m’a convaincu de débuter ce blogue : l’histoire pas si lointaine, mais pourtant méconnue de l’accouchement vécue par les femmes de la génération de nos grands-parents.

Après avoir donné naissance à Laurent, les discussions de mon entourage tournaient souvent sur les souvenirs d’accouchement. Cette journée mémorable est un point tournant dans la vie des femmes. Elle fait surgir des souvenirs puissants, indélébiles, imprégnés pour toujours dans l’esprit de celles qui l’ont vécu. Plus souvent qu’autrement, c’était les jeunes mamans des générations X et Y ou les Babyboomers qui me partageaient leurs histoires.

Je discutais tout bonnement avec ma marraine et elle m’apprend que sa mère, ma grand-mère maternelle, a vécu tous ses accouchements sous anesthésie générale. J’apprends que c’était la « meilleure » méthode pour donner naissance à cette époque, sous recommandation des médecins. À ce moment-là, bang, le temps s’arrête, ma conception du monde est ébranlée.

Comment se fait-il que malgré que je me tienne renseignée de ce sujet depuis des années, cette information cruciale me soit restée inconnue? Un grand pourcentage des gens de plus de 50 ans que je connais sont nés de cette façon et jamais personne n’en a fait mention dans les discours officiels?

Pourtant, dans son livre Partir pour la famille : fécondité, grossesse et accouchement au Québec 1900-1950 (2012) (tiré de sa thèse de doctorat parue en 2006), Suzanne Marchand écrit en toutes lettres ce fait hautement révélateur :

L’anesthésie, utilisée pour soulager les douleurs des femmes en couches, était une pratique courante à l’époque. Si elle comportait certains avantages, elle avait aussi l’inconvénient d’empêcher les femmes de participer activement à leur accouchement. Lorsqu’elles se réveillaient, on leur présentait l’enfant qu’elles venaient de mettre au monde (Marchand 2012 : 167).

Salle d'accouchement de l'Hôpital de la Miséricorde à Québec, vers 1950 (Archives du Bon-Pasteur/Album 09-09) (Marchand 2012 : 166),

Salle d’accouchement de l’Hôpital de la Miséricorde à Québec, vers 1950 (Archives du Bon-Pasteur/Album 09-09) (Marchand 2012 : 166)

Ce mode d’accouchement sous anesthésie générale devait être particulièrement traumatisant pour la mère et l’enfant…

À l’autre bout du spectre, certaines femmes de cette époque accouchaient aussi à la maison, dont ma grand-mère paternelle. Elles étaient aidées d’une « sage-femme », avant la reconnaissance officielle de cette profession, ou par une mentor digne de confiance. Je ne peux que m’imaginer le stress que ce devait être, sachant que plusieurs femmes mourraient en couches lorsque l’accouchement tournait mal.

Pour obtenir plus de détails, vous pouvez lire mon billet « Brève histoire de l’accouchement au Québec » sur le site de Maman Éprouvette.

Plus ça change, plus c’est pareil

Les futurs et nouveaux parents le savent, les discours actuels vont dans un sens assez rigide.  L’accouchement « naturel » est vu comme un idéal à atteindre et on nous bombarde d’informations comme quoi toutes les femmes sont « faites pour accoucher ». On regarde les femmes de haut lorsqu’elles prennent l’épidurale ou doivent subir une césarienne. Ces interventions médicales sont vues comme « suspectes ». Certaines femmes considèrent même avoir « raté » leur accouchement. Elles se sentent parfois moins mères, moins femmes, pensant peut-être que notre époque est la seule à « dénaturer » la naissance.

Contrairement aux sous-entendus erronés qui circulent partout, la recherche de solutions pour diminuer les douleurs extrêmes de l’accouchement est loin d’être nouvelle. Les femmes d’aujourd’hui ne sont pas plus « faibles » que celles des générations précédentes. Cessons ces sous-entendus culpabilisants qui ne servent personne.

Certes, l’humanisation des naissances est souhaitable et le reconnaître constitue un pas dans la bonne direction. Travaillons tous ensemble pour y arriver plutôt que de faire circuler de fausses informations. À toutes les époques, la majorité des mères ont voulu le bien-être de leurs enfants. Pour ce faire, elles sont laissées guidées par les personnes qualifiées. Or, la science apporte de nouvelles alternatives médicales selon l’avancée des recherches. Au passage, n’oublions pas les traces laissées par l’histoire…

Aussi et surtout, je ne peux qu’être admirative face à toutes les femmes qui ont vécu un accouchement, une épreuve plus grande que nature, un moment d’une rare intensité, menant à une grande réalisation : la vie.

Références

Marchand, Suzanne. 2012. Partir pour la famille, fécondité, grossesse et accouchement au Québec 1900-1950, Québec : Septentrion, 268 p.

Marchand, Suzanne. 2006. « Naître, aimer et mourir : le corps dans la société québécoise », Québec : Université Laval. En ligne. <http://www.theses.ulaval.ca/2006/24106/>.

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Written by Marie-Christine Pitre

En plus d’être la maman de Laurent, né le 4 juin 2012, je suis doctorante en histoire de l’art à l’UQAM. Je travaille sur le design québécois, plus précisément sur la chaise Solair créée par Fabio Fabiano et Michelange Panzini en 1972. Je suis passionnée par l’art, l’histoire et le design, mais aussi sur tout ce qui touche à la parentalité. Je suis membre du CELAT, de l’UAAC-AAUC et du Canadian Design Studies Network. J’ai rédigé le blogue Sur les traces du constructivisme alors que j’étais étudiante à l’Université d’État des sciences humaines de Russie, à Moscou. Je souhaite combiner mes passions et devenir accompagnante à la naissance en plus de rédiger ma thèse.

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8 Responses to "Une page d’histoire: l’accouchement au Québec"

  1. Avatar Julie dit :
    17 juin 2013 à 8 h 43 min

    Durant ma grossesse, j’en ai entendu aussi beaucoup des histoires d’accouchement. Les plus étonnantes venaient aussi de ma grand-mère qui a vécu divers accouchements. Ses premiers enfants sont nés à la maison, sans assistance médicale autre que la sage-femme du village. Les derniers sont nés à l’hôpital, sous anesthésie générale. Elle devait alors rester 9 jours à l’hôpital, alité… Elle me considérait bien chanceuse de vivre un juste milieu : d’avoir une ressource pour la douleur disponible (que j’ai été bien contente d’utiliser!), mais de pouvoir participer quand même à mon accouchement et de profiter de mon bébé dès les premiers instants.

    Répondre
    1. Avatar Marie-Christine Pitre dit :
      21 juin 2013 à 12 h 27 min

      Oui les « ressources » c’est tellement la nuance qu’il faut apporter ! Ce serait rétrograde de penser qu’accoucher sans aide est préférable à la possibilité d’avoir du soutien en cas de problème. Merci d’avoir écrit Julie 🙂

      Répondre
  2. Avatar Marie-Christine Pitre dit :
    17 juin 2013 à 15 h 06 min

    Le Centre Pleine Lune vient de citer un article du journal de Montréal en date d’hier que je n’ai pas lu qui corrobore mon analyse : « Une révolution dans les salles d’accouchement. Avant les années 70, l’accouchement était une affaire de femmes. Les pères étaient pratiquement exclus. C’est en décembre 65 que pour la première fois, un père est admis à ste Justine dans la salle d’accouchement. Entre 1946 et 1950, seulement 42 % des femmes accouchent à l’hôpital au Québec. C’est à partir des années 1960 que les femmes vont presque toutes à l’hôpital. « Les médecins étaient profondément énervés par la présence des familles et des hommes dans le s salles d’accouchement. C.est à partir de ce moment là qu’ils prenaient le contrôle de l’accouchement et écartaient les pères. » explique Denyse Baillargeon, professeure et spécialiste de l’histoire des femmes à l’université de Montréal. «On sortait des années 1920-30 où les antibiotiques n’existaient pas et l’obsession des microbes dictait les règles. Au Québec, le taux de mortalité infantile a été l’un des plus élevés au Canada.» explique t’elle. Le mot d’ordre entourant la naissance était donc sécurité. Certaines femmes accouchaient complètement endormies sous anesthésie générale. Le souci du lien d’attachement entre les parents et l’enfant n’était visiblement pas une priorité. Les mentalités ont changé a la fin des années 1960 et début 70. C’est grâce au mouvement féministe des années 70 que les hommes ont pu rentrer dans les salles d’accouchement ».
    Extrait de l’article d’Isabelle Maher – le journal de Montréal 16 juin 2013

    Répondre
  3. Avatar Kamala dit :
    20 juin 2013 à 15 h 56 min

    En France, par exemple, les pères ne peuvent pas (ou alors très rarement) être présents lors d’une césarienne (alors que je sais qu’au Québec et Canada, les pères peuvent souvent être présents…) Je pense que ça m’a manqué de ne pas partager le 1er cri de mon bébé avec mon conjoint… Et même si j’ai très bien vécu ma césarienne, je regrette tellement de ne pas avoir eu ce temps de peau à peau avec mon bébé et je pense aussi que le fait de ne pas avoir « travailler » fort fort pour le faire sortir de moi, n’a fait que contribuer au fait que je ne me suis pas sentie maman immédiatement (je tiens à préciser que c’est une sensation très bizarre parce que l’amour est déjà présent mais on est comme retenu par une crainte). Un peu comme si le passage du statut enceinte au statut de maman était trop soudain… Je pense que le temps de l’accouchement naturel est là aussi pour nous permettre ce passage en « douceur »… Cependant, je sais que pour moi la césarienne était obligatoire, ma gynéco est venue me parler quelques jours après l’accouchement, et m’a raconté qu’il y a 30 ans de ça, sans les échos que nous avons aujourd’hui, nous n’aurions pas détecté la mauvaise position de mon placenta et mon ti bébé ne serais pas là, et surement que moi non plus… J’ai beau me dire que j’aurais aimé vivre un accouchement naturel, mais je ne peux m’empêcher de remercier l’avancée de la médecine 😉

    Répondre
    1. Avatar Marie-Christine Pitre dit :
      21 juin 2013 à 12 h 30 min

      Tu m’as fait beaucoup réfléchir Kamala et j’ai ajouté la dimension de la césarienne dans mon article. Avoir un enfant n’est pas la chose la plus naturelle qui soit, peu importe sa venue au monde?

      Lire la perspective de personnes venant d’autres pays permettra assurément d’enrichir la réflexion. Au Québec, nous prenons pour « acquis » la présence des pères à l’accouchement, mais c’est tout à fait pertinent de réaliser que ça n’a pas toujours été le cas et que la situation diffère ailleurs dans le monde. Elle pourrait aussi changer si nous prenons pas conscience de cette chance.

      Répondre
  4. Avatar Marie dit :
    11 juillet 2013 à 9 h 34 min

    Très beau texte! Je vais me procurer le livre dont tu fais mention d’ailleurs qui a largement piqué ma curiosité. Je voulais toute fois apporter une nuance sur le paragraphe suivant:

    « Les futurs et nouveaux parents le savent, les discours actuels vont dans un sens assez rigide. L’accouchement « naturel » est vu comme un idéal à atteindre et on nous bombarde d’informations comme quoi toutes les femmes sont « faites pour accoucher ». On regarde les femmes de haut lorsqu’elles prennent l’épidurale ou doivent subir une césarienne. Ces interventions médicales sont vues comme « suspectes ». Certaines femmes considèrent même avoir « raté » leur accouchement. Elles se sentent parfois moins mères, moins femmes, pensant peut-être que notre époque est la seule à « dénaturer » la naissance. »

    Au Québec, l’accouchement est très médicalisé. Les majorités des femmes pensent que la péridurale fait partie du processus de l’accouchement. 80% des mères prendrons la péridurale. Plusieurs nouveaux médecins n’ont même jamais vu d’accouchement physiologique. Un accroissement inquiétant de la césarienne est une résultante de la sur-utilisation des méthodes pharmacologiques durant le travail. Beaucoup trop de mère souhaitent une césarienne pour diverses raisons: contrôle sur la date d’accouchement, diminutions de la peur de l’accouchement par voie basse, faux sentiment de sécurité, etc. La médecine s’est appropriée l’accouchement et on peut le sentir juste en écoutant les médecins dirent: je vous accouche.., ou une mère qui raconte son histoire d’accouchement en disant: le médecin qui m’a accouché…

    Si on connait aujourd’hui les risques reliés à l’utilisation excessive des méthodes pharmacologiques ou instrumentales (ocytocine, forcep, ventouse etc.) on ne cherche pas à les éliminer mais à trouver LA façon de diminuer ces risques. Les bénéfices de l’accouchement physiologique sont nombreux et on peut sentir un petit vent de changement et une volonté d’amélioré les choses mais nous sommes encore loin du respect de la physiologie.

    Je pense que les femmes d’aujourd’hui tentent de se ré-approprier la naissance de leur enfant et c’est tant mieux. Comme accompagnante à la naissance, j’informe les parents sur leurs droits, sur les interventions possibles et les conséquences, sur les méthodes non-pharmacologiques pour la gestion de la douleur et tout ça dans le but que ceux-ci puissent faire un choix éclairé et bâtir leur plan de naissance. Je prépare les parents à l’évènement le plus marquant d’une vie, donner la vie!

    Marie
    Accompagnante à la naissance Co-Naissance

    Répondre
    1. Avatar Marie-Christine Pitre dit :
      11 juillet 2013 à 9 h 55 min

      Merci beaucoup Marie pour ces précisions. Il est vrai que les accouchements actuels sont très médicalisés. Le problème réside à mon avis sur le manque d’accompagnement des mères et vous êtes bien placée pour en parler. J’aborde aussi cette question dans mon texte « La découverte de l’allaitement ».

      Par ailleurs, je comprend que vous soyez sensibilisé aux bénéfices de l’accouchement non-médicalisé. Mon propre travail a été particulièrement rapide. Lorsque je suis arrivée à l’hôpital après 2 heures de contractions à la maison, j’étais dilatée à 8 cm… Pourtant, voyez-vous, ce qui me détendait était de savoir que mes souffrances allaient diminuer en arrivant l’hôpital… Or, je n’ai pas eu le temps de recevoir l’épidurale et on m’a seulement fait le bloc honteux. J’ai accouché très rapidement, ma remise sur pied fut très rapide et mon allaitement se déroula à merveilles. Je connais donc les avantages de l’accouchement dit « naturel », mais je comprends tellement les femmes qui supplient les médecins d’avoir l’épidurale… J’ai vécu une sorte de compromis entre les accouchements dits « naturels » dans un contexte médicalisé… Je sais maintenant à quel point l’état d’esprit est important. Cela dit, on ne sait jamais comment les événements vont se présenter.

      C’est pourquoi je suis totalement opposée à la culpabilisation des mères qui circule dans les discours officiels actuels, comme je le mentionne dans mon texte.

      Répondre
      1. Avatar Marie dit :
        11 juillet 2013 à 10 h 08 min

        Tu as tout à fait raison… On ne devrait pas tenir un discours culpabilisant pour les mères ni en faveur ou en défaveur de l’accouchement physiologique. Lorsque je prépare les parents, je leur suggère toujours un plan A,B,C. On part toujours de leur souhait, leur vision de l’accouchement. Je ne suis pas pour l’accouchement physiologique à tout prix… j’y crois c’est évident, mais je suis consciente que parfois la péridurale peut faire la différence et que la césarienne sauf des vies. L’idée dans les ateliers prénatals que j’offre aux parents, c’est de faire des choix éclairés peu importe leurs choix. Et pendant l’accouchement, lors d’une situation X qui n’était pas prévu, je m’assure que la mère (et le père)comprenne bien les enjeux, qu’elle soit à l’aise avec les choix offerts et qu’elle soit en paix avec le déroulement. Ceci est un des nombreux rôles et soutiens que l’accompagnante peut apporter.

        Répondre

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