Une vie entre parenthèses
Un blogue de parents-étudiants
Une vie entre parenthèses
Navigation
  • Accueil
  • À propos
  • Auteurs
  • On écrit sur nous
  • Accompagnement à la naissance
You are here: Home › Thèses › La « rentrée » à la maîtrise ou au doctorat
← La rentrée des parents-étudiants
Vis la vie la plus heureuse qui soit →

La « rentrée » à la maîtrise ou au doctorat

21 août 2013 | Filed under: Thèses and tagged with: Cours, Rédaction, Rentrée, Université de Montréal

Parce qu’il le faut bien une fois de temps en temps, je vais écrire quelque chose un peu opposé au dernier article de ma blonde! C’est aussi une des raisons de ce blogue, avoir des perspectives différentes sur les mêmes phénomènes. Autant, pour Marie, la rentrée devient synonyme de point marquant, autant pour moi c’est une période de l’année comme une autre.

Pavillon Lionel-Groulx de l'Université de Montréal (source).

Pavillon Lionel-Groulx de l’Université de Montréal (source).

Pour expliquer un peu cette perspective, il faut comprendre la vie à la maîtrise ou au doctorat. Dans la plupart des programmes qui impliquent de la recherche, la première partie du cheminement composé de séminaires — un peu comme un cours, mais avec un petit groupe qui fonctionne sous un mode échange plus qu’un mode « enseignement » —, alors que la seconde partie est la rédaction comme telle. La recherche ponctue constamment ces deux périodes.

La plus grande difficulté que j’entends en général par rapport aux études de maîtrise et de doctorat, c’est la rédaction. On a bien sûr toujours des rencontres avec notre directeur de recherche, mais autant de volonté qu’il puisse avoir, les rencontres avec des êtres humains sont beaucoup plus espacées. Pour la maîtrise, on parle d’au moins un an où on doit gérer son propre horaire, où on doit décider soi-même de la pertinence de lire certains textes plutôt que d’autres, où on doit se donner des objectifs et où on est en général seul à se rendre compte qu’on les a atteints. À ce moment-là, on ne voit plus le temps passer, on est vraiment dans une temporalité parallèle qui n’a plus trop d’ancrage avec le reste de ce qui se passe.

Pour le cheminement d’un étudiant typique, qui commence sa maîtrise en automne et la termine en deux ans dans les temps, l’été n’est pas synonyme de vacances, mais de fin de rédaction. (Ajoutons que c’est aussi évidemment le cas pour les professeurs d’université.)

Comme le dit Marie, il y a très certainement une fébrilité dans l’air en septembre en voyant tous ces jeunes étudiants qui reprennent place dans les salles de classe de l’université. Pour moi qui ai terminé mes séminaires depuis mai 2011 et qui passe le plus clair de mon travail dans mon bureau chez moi, septembre est un peu comme l’été en général: je ne le vois pas vraiment passer…

Did you like this article? Share it with your friends!

Tweet
Avatar

Written by Simon Dor

Je suis père de Laurent depuis le 4 juin 2012, doctorant en études cinématographiques et chargé de cours en études du jeu vidéo et en communication. J’ai fait ma maîtrise sur le jeu vidéo StarCraft: Brood War et je travaille sur l’histoire des jeux de stratégie en temps réel pour mon projet de doctorat. Je suis passionné de jeux vidéo (stratégie et jeux de rôle principalement), de cinéma, de hip-hop, de politique et de philosophie. J'écris aussi sur les jeux vidéo sur Parenthèse vidéoludique et suis sur Google+ et Twitter.

← La rentrée des parents-étudiants
Vis la vie la plus heureuse qui soit →

2 Responses to "La « rentrée » à la maîtrise ou au doctorat"

  1. Avatar Elisabeth Dubois dit :
    21 août 2013 à 11 h 55 min

    Ou encore, l’arrivée de septembre, c’est le stress du « est-ce que j’suis capable de déposé avant la fin de la session d’été? » « au fait, c’est quand la date finale de la session d’été? » « fuck, c’est déjà terminé? » « bleh… je dois faire une demande de SURPROLONGATION humiliante à l’os pis un échéancier, est-ce que je suis trop en retard pour la remettre? » « est-ce que le comité va être écoeuré de voir ma demande revenir tout le temps pis juste me dire d’abandonner parce que je serai juste jamais capable de terminer? » *angoisse*

    Répondre
    1. Avatar Simon Dor dit :
      23 août 2013 à 11 h 12 min

      C’est en effet loin d’être la rentrée que quelqu’un de l’extérieur s’imagine!

      Si ça peut te rassurer, mon impression c’est qu’à la rentrée, le comité a bien des choses à penser et n’aura sans doute pas trop de temps à s’inquiéter de ta demande de prolongation.

      Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Catégories

  • Accouchement
  • Allaitement
  • Design
  • Général
  • Genres
  • Histoire
  • Médias
  • Parents
  • Thèses
  • Vie quotidienne

Archives

  • janvier 2016
  • décembre 2015
  • juin 2015
  • mai 2015
  • avril 2015
  • janvier 2015
  • décembre 2014
  • novembre 2014
  • septembre 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • décembre 2013
  • novembre 2013
  • octobre 2013
  • septembre 2013
  • août 2013
  • juillet 2013
  • juin 2013

Introduction

Lire depuis le début
  • Notre premier article

En bref

Une vie entre paren(thèses), c’est le blogue de deux parents conjoints qui ont aussi en commun d’être étudiants au doctorat en même temps. L’idée est de pouvoir discuter des sujets concernant la parentalité avec les particularités et aléas de la vie d’étudiant.

Abonnement par courriel

Articles récents

  • Plus parents, moins thèses
  • Un nouveau chapitre
  • Mon petit homme a 3 ans
  • La partialité parentale expliquée par Normand Baillargeon
  • Un printemps tardif

Commentaires récents

  • Léa Lefevre-Radelli dans L’étudiant entrepreneur, les bourses d’études et le congé parental
  • X noir avec tuyau coulissant dans Grand-maman Imelda
  • Léa dans L’étudiant entrepreneur, les bourses d’études et le congé parental
  • Simon Dor dans L’étudiant entrepreneur, les bourses d’études et le congé parental
  • Léa Lefevre-radelli dans L’étudiant entrepreneur, les bourses d’études et le congé parental

Entourage

  • Bobby Grégoire
  • Feel O’Zof
  • Julie Ménard
  • Nanoarchitecture
  • Parenthèse vidéoludique
  • Sur les traces du constructivisme

Parents

  • Ce que j’ai dans le ventre
  • Chroniques d’une mère indigne
  • Découvrir la maternité
  • Émotions in vitro
  • Frank Bérubé
  • L’amour est patient… et nous aussi!
  • La semaine rose
  • La vie avec Laurent
  • Les (Z)’Imparfaites
  • Madame Chose
  • Maman a un plan
  • Maman Éprouvette
  • Mylen Vigneault
  • Paule Mackrous
  • Papa ne prêche pas
  • Simplement 2
  • Un gars un père
  • Véronique Martel

Communautés

  • CSPE-UdeM
  • CSPE-UQAM
  • Les Parents-étudiants du Québec

Méta

  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • Site de WordPress-FR

Étiquettes

#realmamalife Allaitement Anniversaire Argent Cadeaux Ce que j'ai dans le ventre Congé parental culpabilité Désordre Examen de synthèse famille Féminisme Fête des pères Garderie Gestion du temps grossesse Hip-hop Ibclc Jeux Olympiques Jeux vidéo Josée Bournival La Presse Le Devoir Maman Éprouvette Marianne Prairie Moscou Ménage Noël Paternité PFCE Photographie Rap français Rentrée Russie Sciences humaines Sentiment Sexisme ordinaire Simplement 2 StarCraft Université de Montréal UQAM web Écriture Éducation Égalité des sexes

© 2021 Une vie entre parenthèses. En-tête réalisé par Jean-Nicolas Pitre.

Powered by Esplanade Theme and WordPress