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La goutte qui fait déborder le vase

30 novembre 2013 | Filed under: Général

Depuis quelque temps, Simon et moi sommes très déçus de La Presse et La Presse + qui semble prendre un virage sensationnaliste qui me fait un peu peur. Aujourd’hui, l’article « La petite enfance » signé par Pierre Foglia est venu mettre de l’huile sur le feu. Après avoir partagé le texte sur ma page Facebook, j’ai compris que je n’étais pas la seule à me sentir attaquée personnellement dans mon rôle de parent. Plus encore, j’y note un jugement gros comme le bras indiquant qu’on est une belle gang d’irresponsables :

As-tu déjà pensé que ça coûtait moins cher pour « parker » ton bébé de 7 heures du matin à 5 heures du soir que pour « parker » ton char ?

Parker son enfant… Vraiment c’est de toute beauté. Aucun mot sur la possibilité que, peut-être, les enfants, ils aiment ça aller voir leurs amis, de la même manière que je m’épanouis dans mon travail/études. Une critique des CPE ça passe toujours, mais là, il y a bien pire.

Image par Amine Kherbri

Image par Amine Kherbri

J’y dénote un sous-entendu peu subtil voulant un retour des femmes à la maison. Après tout, être mère doit être un sacrifice ne trouvez-vous pas ?

Les garderies seraient moins envisagées comme des parkings ou des orphelinats à temps partiel. Elles accueilleraient moins d’enfants de 0 à 3 ans, les parents prendraient de plus longs congés de maternité, un enfant de 18 mois n’a rien à faire en garderie, il s’y ennuie de ses parents, c’est tout.

Un congé de maternité ? Mais bien sûr ! Le papa n’a rien à voir dans cette histoire. D’ailleurs, mention spéciale à ce magnifique avertissement :

 J’ai averti ma fille : si t’as un enfant, tu le mets pas à la garderie. Tu me le donnes.

Cher futur grand-papa (ou grand-maman*), tu as raison, elle va te le « donner » tu es sûrement mieux qualifié que quiconque pour la tâche…

Ouf! Oui pas de doute, ce texte me fâche. Vous savez pourquoi ? Parce que j’ai la certitude profonde que la grande majorité des parents font de leur mieux. Oui, maintenant les deux parents travaillent et je ne crois pas que ce soit tous les enfants qui y perdent au change. Mon Laurent est un être heureux, épanoui, éveillé, comme la très grande majorité des enfants que je connais. Non, je ne le « parke » pas à la garderie. Il y est bien, avec deux éducatrices formidables et des amis souriants. Nous y sommes tous heureux, le papa y compris.

* Ajout : on m’indique que l’auteur « cite » les propos d’une éducatrice plutôt que de parler en son nom. Or, il n’y a pas de de guillemets dans le texte : j’avoue avoir été confuse par le dialogue. Vous me direz que c’est le style de l’auteur… Hum… Mouin. Vous pouvez-donc remplacer « grand-papa » par « grand-maman ». Mon opinion reste la même.

** La suite de ce billet est ici : Trop-plein

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Written by Marie-Christine Pitre

En plus d’être la maman de Laurent, né le 4 juin 2012, je suis doctorante en histoire de l’art à l’UQAM. Je travaille sur le design québécois, plus précisément sur la chaise Solair créée par Fabio Fabiano et Michelange Panzini en 1972. Je suis passionnée par l’art, l’histoire et le design, mais aussi sur tout ce qui touche à la parentalité. Je suis membre du CELAT, de l’UAAC-AAUC et du Canadian Design Studies Network. J’ai rédigé le blogue Sur les traces du constructivisme alors que j’étais étudiante à l’Université d’État des sciences humaines de Russie, à Moscou. Je souhaite combiner mes passions et devenir accompagnante à la naissance en plus de rédiger ma thèse.

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19 Responses to "La goutte qui fait déborder le vase"

  1. Anne-Sophie dit :
    30 novembre 2013 à 14 h 18 min

    Je voudrais simplement vous souligner que Pierre Foglia écrit des chroniques dans La Presse, publiées dans la section «Débat». Tel qu’indiqué dans sa notice professionnelle du journal La Presse, il signe des chroniques d’humeur. Son texte n’est pas un article comme vous l’écrivez, il n’a pas pour objet de présenter les résultats d’une enquête ou de donner des informations «objectives» sur un sujet donné, mais de livrer ses pensées, ses opinions. Ensuite, comme il est clairement indiqué dans les premières lignes, l’auteur rapporte une conversation avec une amie; la majorité du temps, il retranscrit les propos de cette personne, ce n’est donc pas lui qui prend la parole (même si on peut convenir que le fait de les dire indirectement est tout de même une façon de les énoncer dans l’espace public). De plus, je n’arrive pas à voir où, dans sa chronique, il affirme que les mères devraient retourner à la maison; cela ressemble à une induction hâtive. Foglia publie des chroniques depuis de nombreuses années et il n’a jamais prôné cette position que vous lui attribuez.

    Répondre
    1. Geneviève dit :
      30 novembre 2013 à 17 h 16 min

      On le préfère quand il parle de ses chats!

      Répondre
    2. Geneviève dit :
      30 novembre 2013 à 17 h 17 min

      On le préfère quand il débat sur ses chats!

      Répondre
      1. Anne-Sophie dit :
        30 novembre 2013 à 19 h 16 min

        C’est sûr que les chats, c’est un peu plus consensuel 😉

        Répondre
  2. Audrey Bélanger dit :
    30 novembre 2013 à 14 h 28 min

    Mon copain et moi on s’est désabonné à La Presse au printemps 2012. Je pense que le lien est évident. Les sondages non probabilistes et la majorité des chroniqueurs étant de «droite» nous ont rapidement amené à cette décision.

    Maintenant, vivement Le Devoir chez moi! La meilleure façon de faire comprendre notre mécontentement envers ces journaux est d’agir où le bas blesse. S’il n’y a pas d’abonnés, pas de publicités, pas de journal. On s’est fait appeler plusieurs par La Presse pour se ré-abonner par la suite, à chaque, on a répété la même raison!

    Alors, un autre article qui ne me convaincra pas que ce journal a changé de cap!

    Répondre
  3. Sara Houle dit :
    30 novembre 2013 à 14 h 52 min

    Article ou billet d’opinion, peu importe, c’est insultant quand même. Et je trouve assez ridicule que la section s’appelle « Débat », alors qu’on ne peut même pas ajouter de commentaires. On voit clairement ici que M. Foglia n’a pas vraiment d’amis ayant de jeunes enfants aujourd’hui. C’est bien beau de vivre dans l’abstrait de « Il faudrait don’ que… », mais dans la réalité, les choses sont bien différentes. Personnellement, je ne crois pas du tout que ma belle-mère, toute pleine de bonne volonté qu’elle soit, ferait réellement une meilleure job que l’éducatrice qui s’occupe de ma fille. Et en quoi l’enfant de la dame en question serait-il mieux avec sa grand-mère qu’avec une éducatrice??? C’est du gros n’importe quoi! Et tout le long, il n’arrête pas de répéter que la dame a 25 ans d’expérience : eh bien, de mon point de vue, elle a beaucoup d’expérience en chialage et en rabaissement des autres! Les solutions par contre, elles sont inexistantes, dans ce billet…

    Répondre
    1. Anne-Sophie dit :
      30 novembre 2013 à 19 h 23 min

      Article ou billet d’opinion, peu importe? Mais cela change énormément la réception d’un écrit! De plus, vous critiquez sa manière d’argumenter, en mobilisant la même chose: votre expérience singulière. en quoi votre opinion est plus valable que la sienne? Que celle de l’éducatrice? Qu’est-ce qu’il y a d’insultant à avoir une opinion sur un sujet? Surtout quand il ne manifeste aucune volonté de l’imposer à qui que ce soit? En ce qui concerne l’absence de commentaire sur la chronique, vous avez le loisir d’écrire directement à l’auteur, son adresse électronique est disponible sur le site internet.

      Répondre
  4. Noémie dit :
    30 novembre 2013 à 23 h 04 min

    Mais vous Madame  » je défends Foglia corps et âme » c’est quoi votre opinion ?

    Répondre
    1. Anne-Sophie dit :
      1 décembre 2013 à 5 h 26 min

      Je ne défends pas Foglia «corps et âme»; je suis extrêmement surprise de voir qu’autant de personnes se sentent directement visées par ses propos. C’est très bien de réagir à un billet d’opinion, cela devrait être à la base de la vie en société, de pouvoir discuter et débattre. Toutefois, il importe de de pas prêter à quelqu’un des propos qu’il n’a pas dit. J’aimerais beaucoup qu’on me montre à quel endroit Foglia dit que les femmes devraient retourner à la maison.
      Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas d’opinion sur la question. Ce qui m’a inquiétée, c’est de voir une réaction faite à partir d’une mauvaise compréhension du dessein de l’auteur et de sa position. Je maintiens que confondre «article» et «chronique» est une erreur de compréhension grave. Et dans tous les commentaires, je sens (mais cela demeure du domaine du ressenti, qui n’est pas basé sur des données vérifiables et qui complètement subjectif) une volonté de légitimer le choix personnel.
      Pour terminer Noémie, j’ai un prénom, qui s’affiche dans les commentaires. Il me semble que cela aurait été plus respectueux de l’utiliser, plutôt de me qualifier d’un surnom de votre cru.

      Répondre
      1. Lili dit :
        1 décembre 2013 à 7 h 24 min

        Vous êtes surprise qu’autant de personnes se soient senties visées? Êtes vous maman? Les mères se sentent déjà assez coupable par nature, il est évident que la plupart des mères qui vont lire cette chronique vont se sentir directement visées…

        J’ajouterais que pour pouvoir débattre il faut pouvoir échanger, c’est bien dommage de ne pouvoir le faire directement en dessous de cette chronique…

        Répondre
        1. Anne-Sophie dit :
          1 décembre 2013 à 7 h 47 min

          Je suis d’accord avec vous, une section «Débat» sans possibilité de débattre est tout à fait absurde.
          Pourquoi une mère se sent coupable «par nature»? La maternité, la paternité, la parentalité, sont liées au milieu culturel. Autrefois, dans certains milieux, une mère qui souhaitait participer à l’éducation de ses enfants étaient «anormales». À d’autres époques, un père ne s’intéressait pas à l’éducation de ses enfants et c’était «normal».
          Pourquoi, pour vous, les mères devraient se sentir davantage visées que les pères? En induisant que les mères sont plus concernées par l’éducation des enfants, par les soins donnés dans la petite enfance, on reproduit un modèle qui assigne les femmes à des rôles traditionnels correspondant à leur «nature» féminine. Il faut lutter contre cela!
          Pour répondre à votre question, je ne suis pas parent. Je me doute bien qu’en l’écrivant, il y a des chances qu’on me dise qu’alors, je ne peux pas comprendre… Par ailleurs, je n’ai jamais dit que l’opinion de Foglia était meilleure que celle de M-C Pitre, ou l’inverse. J’ai simplement demandé que l’on m’explique à quel endroit Foglia montrait sa volonté de renvoyer les femmes à la maison. Et accessoirement, que l’on arrête de qualifier une chronique d’opinion d’article.

          Répondre
          1. Lili dit :
            1 décembre 2013 à 8 h 48 min

            Je dis « par nature » parce que c’est hormonal, nous sommes faites comme ça. Ensuite la société rajoute à notre culpabilité en jugeant la moindre de nos decisions, puis ce genre de chronique ajoute la fameuse « goutte qui fait déborder le vase » 😉

          2. Simon Dor dit :
            1 décembre 2013 à 8 h 59 min

            Bien sûr qu’il faut distinguer les genres, une chronique étant différente d’un article de fond. Cela dit, une chronique est quand même un « article », personne n’implique que ce soit la même chose qu’un article de fond, une opinion étant une opinion.

            On ne peut pas « cacher » son opinion derrière l’opinion de quelqu’un d’autre dont on rapporte les propos. Lorsqu’on a une tribune comme une chronique d’humeur et qu’on n’a le choix d’interviewer qui on veut, peu importe son statut, et de lui donner toute la couverture dans la chronique, c’est qu’on fait un choix éditorial. Comme choisir un invité plutôt qu’un autre à une émission de variété. C’est notamment la raison qui a mené à des blâmes de toute part et de tout côté à Gab Roy sur Trouble.voir.ca pour avoir interviewer un misogyne et raciste sans raison. Choisir à qui on donne la parole quand on a le « final cut », c’est un choix éditorial et Foglia est assez intelligent pour le savoir et en assumer les conséquences.

            L’expression « congé de maternité » et l’exemple du père qui ne vient pas chercher son enfant lorsque c’est urgent a en quelque part mis le feu aux poudres. (D’ailleurs, à ce que je sache, c’est très rare qu’on se fait rembourser une journée de garderie parce que notre enfant quitte plus tôt…) Comme ce passage, où le narrateur change sans préavis à au moins deux reprises :

            « [Foglia:] J’ai dit à mon amie tu sais ma belle, c’est pas pour te traiter de mongole ni rien, mais ton discours me rappelle celui du bon docteur Chicoine, tu connais le bon docteur Jean-François Chicoine ? Il a dressé tout le Québec contre lui en disant qu’on ne devrait pas mettre des enfants de moins de trois ans à la garderie…

            [Qui?:]Il a complètement raison. Il a eu tort de le dire avec autant d’arrogance et de provocation, mais sur le fond il a raison. [Éducatrice:] Je te le répète du haut de mes 25 ans d’expérience : un enfant de 18 mois ne devrait pas aller en garderie. [Foglia:] J’ai averti ma fille : si t’as un enfant, tu le mets pas à la garderie. Tu me le donnes. »

            Et avouons que la confusion de la personne qui parle ici sert bien.

            Quoiqu’il en soit, ce texte est extrêmement connoté, il y a un éléphant dans la pièce mais vous voudriez qu’on prenne Foglia au premier degré? Allons donc, on parle de Foglia, celui qui nous reproche de ne pas savoir le lire, qui utilise à peu près constamment le connoté.

            Après, qu’on soit d’accord ou non, vous le dites si bien, c’est sain. Ici aussi, nous écrivons de la chronique la plupart du temps.

  5. Marie-Christine Pitre dit :
    1 décembre 2013 à 9 h 07 min

    Sur une autre note, Anne-Sophie, j’aimerais savoir comment vous êtes tombée sur notre blogue si vous n’êtes pas parent ? Cela m’intrigue beaucoup.

    Répondre
  6. Daniela dit :
    1 décembre 2013 à 11 h 07 min

    Bonjour!

    J’ai lu le texte du chroniqueur Pierre Foglia (puisqu’il fait des chroniques, je ne l’appellerais pas journaliste). J’ai aussi lu la chronique sur ce blogue ainsi que les commentaires…

    Ayant moi-même une merveilleuse cocotte de 10 mois et ayant pris le congé de maternité le plus long, je ne peux m’empêcher de me poser énormément de questions à chaque jour qui passe et me rapproche de mon retour au travail. Si je fais les bons choix, si je suis une bonne mère et si ma famille mérite mieux.

    Je sais par tous les moments de bonheur que je suis une bonne mère, car ma fille grandit bien, heureuse, souriante et qu’elle a une confiance en moi.

    Je sais aussi que ma famille mérite le meilleur que je puisse lui offrir. Or, c’est malheureux à dire, mais pour avoir une maison (bref, quitter le marché locatif), manger sainement, habiller correctement son enfant, il faut des sous. Ma situation financière ne me permet pas de rester à la maison et de vivre uniquement avec le salaire de mon conjoint. On arrive de justesse et les économies que nous avions prévues sont presqu’à sec. Nous n’avons pas de famille proches de nous qui pourraient nous aider à parer aux imprévus, on doit se débrouiller seuls. Ma cocotte ne manque de rien, c’est l’important, mais j’ai hâte de pouvoir souffler un peu et de ne plus avoir à étirer les billets de 20$. En retournant travailler, je pourrais reprendre du poil de la bête, ne plus avoir peur des imprévus, recommencer à économiser (pour bébé qui grandit, pour pouvoir nous gâter et avoir notre chez-nous). Je ne pense pas que mes raisons pour retourner travailler soient mauvaises.

    Cependant, cela implique que pour avoir ce que ma famille mérite, nous devons faire des sacrifices. Je dois retourner travailler, mon conjoint doit se trouver un meilleur emploi (qui implique aussi de faire une formation préalable) et ma cocotte va devoir aller à la garderie. Je pense que si je n’avais pas à cœur le bien-être de mon enfant, je la laisserait avec n’importe qui et/ou n’importe où. De plus, si on tient compte que ma fille est sur liste d’attente partout, cela me donne encore moins de choix afin de choisir le bon lieu. Cela augmente aussi mon stress, car ma date de retour au travail ne peut pas être changée, sauf si je décide de prendre un congé sans solde ou que je quitte mon emploi. Et là, comment vivra-t-on?

    Je sais que le bon choix est que je retourne travailler, avec toutes les conséquences que cela impliquent, même si je suis déchirée par l’idée.

    La vie fait en sorte que l’on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre, mais il faut faire en sorte que nous puissions aller de l’avant. Je ne veux pas devenir une femme avec 8 enfants pour le fun d’avoir de bonnes allocations familiales…

    [Loin de moi l’idée de dire que les familles nombreuses le sont juste pour les allocations, je parle uniquement de MA situation personnelle.]

    Répondre
    1. Daniela dit :
      1 décembre 2013 à 11 h 28 min

      Pour terminer, je veux mentionner que ce qui m’énerve, c’est que la chronique de M. Foglia est en fait un dialogue entre lui et son amie qui a 25 ans d’expérience. Cette amie n’a pas de nom, donc, comment je fais pour avoir confiance en son « jugement »? Ce dialogue pourrait tout aussi bien être une invention de M. Foglia pour émettre son opinion tout simplement. Ça ressemble beaucoup à « On m’a dit que… »

      Je pense que personne ne peut avoir entièrement confiance en une autre personne pour en faire une sommité « parce que ». Quand on veut se faire une opinion, on doit faire des recherches sur le sujet en question et avoir le courage de dire « voici ce que je pense » et non pas dire « mon amie m’a dit que… et c’est la vérité absolue »… Surtout si on publie dans un journal.

      Répondre
  7. Anne-Sophie dit :
    1 décembre 2013 à 17 h 30 min

    Je suis contente d’avoir une réponse à mes questions répétées par une des deux voix de ce blog. Je suis d’accord avec le fait qu’on ne peut pas se cacher derrière la parole de celui que l’on choisit consciemment de faire parler. Je ne crois pas que Foglia se dissimule, il me semble plutôt assumer les propos de l’éducatrice – dont il tait le nom, probablement parce qu’elle ne souhaite pas apparaître dans l’espace public médiatisé. Je suis également d’accord sur la confusion en ce qui concerne l’énonciation; entre les propos rapportés et ses propos à lui, la frontière est parfois difficile à déceler. Toutefois, les exemples que vous mobilisez pour démontrer qu’il prône un retour des femmes à la maison ne m’apparaissent pas suffisants pour appuyer votre argumentation. Je n’y vois pas le même sous-texte que vous.

    Ce qui me surprend beaucoup, c’est la manière dont on réagit. Émettre son opinion, ce n’est pas attaquer ceux qui ne la partagent pas. Dans votre cas, votre enfant est heureux en garderie. Tant mieux! Pourquoi sentir le besoin de défendre votre position, si vous êtes bien, ainsi que votre enfant? Pourquoi vous sentir attaqué(e)s personnellement?

    Pour répondre à votre question Marie-Christine, sans être parent, j’ai des amis qui le sont, tout simplement.

    Répondre
    1. Marie-Christine Pitre dit :
      1 décembre 2013 à 20 h 53 min

      Je n’ai pas encore formulé de réponse à vos questions car je prépare un second billet qui sera publié demain. J’y explique pourquoi je perçois une référence aux mamans à la maison dans le texte. Je vous invite à venir le lire et à commenter si vous le désirez.

      Répondre
  8. La petite enfance, selon Foglia, son amie et moi | La vie tranquille dit :
    4 décembre 2013 à 8 h 50 min

    […] Cette chronique a dû en choquer plusieurs. On en parle d’ailleurs sur le blogue Une vie entre paren(thèses). […]

    Répondre

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