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Manquer de temps, un classique

12 novembre 2013 | Filed under: Thèses and tagged with: Examen de synthèse, Gestion du temps, Ménage, Sentiment

Manquer de temps est un élément fondamental du parent-étudiant. Ce qui explique que certaines périodes seront plus prolifiques ici que d’autres, en général de façon inversement proportionnelle au temps que nous consacrons à nos travaux universitaires. Mais pas toujours. Durant le dernier mois, c’est plutôt notre périple dans les Rocheuses qui a pris de notre temps.

Une image qui illustre bien le point négatif principal de notre voyage lorsque nous étions à Radium Hot Springs, en Colombie-Britannique.

Une image qui illustre bien le point négatif principal de notre voyage lorsque nous étions à Radium Hot Springs, en Colombie-Britannique.

Ce qui m’occupe… l’examen de synthèse

Dès notre retour, je devais terminer la préparation d’une présentation sur le cinéma numérique. Mais c’est plutôt mon examen de synthèse qui me préoccupe le plus. Il s’agit d’une évaluation à mi-parcours de ma capacité à entrer en rédaction de thèse officiellement. Après une année de séminaires et une autre de préparation de cet examen (qui peut s’étirer), c’est une manière de voir si tout va bien et de mieux diriger la recherche et le travail.

Les exigences de chaque programme sont différentes pour ce type d’examen. Dans mon cas, je dois me préparer sur deux fronts. D’abord, je dois soumettre un texte d’une trentaine de pages expliquant les éléments fondamentaux de mon sujet de thèse (problématique, méthodologie, etc.). À ce document seront annexés une bibliographie complète et trois objets de recherche pertinents (textes théoriques, extraits de films/jeux vidéo, etc.). Je dois aussi soumettre un deuxième texte d’une quinzaine de pages qui porte sur un deuxième sujet de recherche sans lien avec le premier, pour démontrer ma capacité à faire des recherches sur d’autres aspects de ma discipline.

Tout ceci sera très bientôt soumis à un jury composé de trois professeurs, dont mon directeur de recherche. Ceux-ci choisiront un des trois objets de recherche que j’ai choisi et je devrai en faire une analyse d’une quinzaine de pages en une semaine. Ensuite, j’aurai 48 heures pour répondre à une question portant sur mon second sujet. Une fois tout ceci terminé, je serai évalué oralement par ces trois spécialistes à partir des réponses soumises.

Au travers de tout ça, je monte entièrement quinze séances de cours pour cet hiver et je rédige deux articles académiques pour janvier et février. Le point positif dans tout ça est tout simple: ça me passionne!

Le manque de temps

Ce que j’aime du manque de temps, c’est l’impossibilité qu’il y a à en rendre compte. Quand on est au coeur du sentiment de manquer de temps pour faire quelque chose, c’est qu’on manque aussi de temps pour s’assoir et en témoigner par écrit. On a rarement l’occasion d’écrire sur un sentiment qui ne nous pousse pas à écrire.

J’ai l’impression que ça m’a pris du temps à apprendre à gérer le temps dans un contexte parental. C’est que ma manière de fonctionner doit complètement changer. J’avais tendance à travailler à des moments un peu étranges, à étirer le temps lorsque nécessaire — souper plus tard que prévu, oublier de dîner, etc. — alors que tout ceci ne peut pas fonctionner dans un cadre parental.

Je me souviens de la première fois où je me suis rendu compte que j’adorais être étudiant. C’était en 2004, je suivais un cours au Certificat en scénarisation cinématographique à l’UQÀM qui se déroulait de 6h à 9h. Après quelques semaines, assis au milieu de l’amphithéâtre, je me suis rendu compte que ma présence ici était totalement optionnelle mais que je n’aurais pas eu envie d’être nulle part ailleurs malgré l’heure tardive.

Aujourd’hui, je dois réapprendre à vivre avec des horaires fixes à chaque jour. Je prends le temps qu’il faut entre 9h et 16h30 la semaine, avec un bonus entre 20h et 22h tous les jours — sans trop dépasser, parce que je sais que je vais me lever aux alentours de 6h quoi qu’il arrive. Je vois tranquillement que, malgré que d’autres aspects doivent parfois en souffrir (p.ex., le ménage), ça peut se faire…

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Written by Simon Dor

Je suis père de Laurent depuis le 4 juin 2012, doctorant en études cinématographiques et chargé de cours en études du jeu vidéo et en communication. J’ai fait ma maîtrise sur le jeu vidéo StarCraft: Brood War et je travaille sur l’histoire des jeux de stratégie en temps réel pour mon projet de doctorat. Je suis passionné de jeux vidéo (stratégie et jeux de rôle principalement), de cinéma, de hip-hop, de politique et de philosophie. J'écris aussi sur les jeux vidéo sur Parenthèse vidéoludique et suis sur Google+ et Twitter.

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8 Responses to "Manquer de temps, un classique"

  1. Avatar Gabrielle Roberge dit :
    14 novembre 2013 à 15 h 10 min

    J’ai aimé lire cette description d’examen de synthèse ! Je suis moi étudiante en histoire de l’art (en rédaction de mémoire) et je trouve toujours intéressant de découvrir la méthodologie des autres. J’ai moi-même une petite poulette et un blogue, alors je me reconnais dans plusieurs de tes articles…Par contre, je n’ai pas toute cette charge de travail ! Ouf, chapeau ! Je dois m’y remettre justement 😉

    Répondre
    1. Avatar Simon Dor dit :
      14 novembre 2013 à 16 h 08 min

      Merci! J’irai lire ton blogue aussi. Ça semble en effet une lourde charge de travail lorsqu’on se met à la décrire de fond en comble. C’est une description qui exprime en elle-même le sentiment que je ressens face à tout ce travail! Mais j’apprends tranquillement à gérer tout ça… je crois que c’est comme bien des choses, plus de peur que de mal. L’important, c’est d’aimer ce qu’on fait!

      Répondre
      1. Avatar Gabrielle Roberge dit :
        14 novembre 2013 à 22 h 46 min

        Je pensais avoir lu un texte de ta copine ! J’ai pensé « histoire de l’art », alors que c’est bel et bien écrit « cinéma ». Ceci dit, cela n’enlève rien à mon commentaire ! (Par contre, je dois avouer que ce sont plutôt dans les articles de ton amoureuse que je me reconnais 😉

        Répondre
        1. Avatar Simon Dor dit :
          14 novembre 2013 à 23 h 40 min

          Hahaha, très drôle! Je prends le compliment quand même 🙂

          Répondre
        2. Avatar Marie-Christine Pitre dit :
          15 novembre 2013 à 23 h 01 min

          Merci pour ton message Gabrielle, j’aurai certainement la chance de traiter de mes ateliers de recherche qui seront la prochaine étape de mon cheminement, suivie de près par l’examen de synthèse. Tu es en quelle année du doctorat en histoire de l’art ?

          Répondre
  2. Avatar Marilyne Chaput dit :
    19 novembre 2013 à 23 h 36 min

    La poussière nous attendra toujours…tant pis pour le ménage! 😉

    Répondre
  3. Avatar Steph dit :
    23 janvier 2014 à 19 h 35 min

    J’ai un bogue dans ma tête de petite soeur… C’était en 2004, ton début de certificat? Dans ma tête, tu avais fait un peu plus de 2 ans de cegep à cause de ta session en sciences pures….! Ah bin! Tu pourras également supprimer mon message après la lecture!

    Répondre
    1. Avatar Simon dit :
      23 janvier 2014 à 20 h 26 min

      Non, j’avais réussi à transformer mes trois cours de sciences pures en cours complémentaires et tout faire mon DEC en cinéma en trois sessions. Et je laisse ton message de petite soeur!

      Répondre

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