Parentalité et sexisme ordinaire
Un court billet aujourd’hui pour vous inviter à aller lire le texte de Catherine Lavoie sur Je suis féministe. Elle dénonce le sexisme latent de la parentalité, que j’avais personnellement appelé le sexisme ordinaire.
Je n’ai pas grand-chose à ajouter à cet article, avec lequel je suis à peu près à 100% en accord et qui reflète beaucoup mon sentiment lorsque j’essaie de m’intégrer aux communautés parentales (lire maternelles) en ligne.
Un extrait qui me parle:
Dans ce cas, pourquoi les pères sont-ils absents de cet univers ou, pour poser la question autrement, pourquoi les mères occupent-elles tout l’espace?
Le quidam me répondra qu’il est bien connu que dans les premiers mois de sa vie, un bébé a surtout besoin de sa mère et que le rôle du père est secondaire. Cette épineuse question constitue en elle-même un débat. Il y a certainement un lien biologique très fort entre une mère et son enfant dans les premiers mois et je ne négligerai jamais l’importance cruciale de cet attachement pour l’avoir moi-même vécu. Mais il n’en demeure pas moins que pour ce qui est de l’affection et des soins, les pères peuvent prendre, sans problème aucun, une place aussi importante que celle de la femme.
La question qui me tracasse encore et toujours: l’expérience du quidam est-elle suffisante pour donner un rôle uniquement secondaire au père?
J’espère que ce texte écrit par une femme aura plus d’impact que ce que je peux écrire en tant qu’homme. Personnellement, quand je dénonce des situations sexistes, on me demande au contraire d’être « gentil » pour qu’on m’accepte dans les communautés de mamans. À ma connaissance, la lutte féministe n’aurait pas donné grand-chose si elle s’était fait par gentillesse.
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