2014: Écrire et publier
Bonne année 2015 à tous!
Désolé d’avoir été si peu présent à la fin de 2014 ici. J’ai laissé à Marie tout l’espace pour parler de notre voyage en France alors que j’aurais aimé écrire quelques mots pour le résumer. J’ai entamé quelques billets, sur les lutins de Noël, sur les cadeaux, sur la conception de Noël même; j’ai eu quelques idées sur La reine des neiges (Frozen, Chris Buck et Jennifer Lee, 2013) que j’écoute plus souvent que je ne prends de temps pour corriger dans les dernières semaines, ai eu quelques réflexions sur Le roi lion (The Lion King, Roger Allers et Rob Minkoff, 1994) que je vous décrirai un jour bien sûr. Mais entre penser, écrire et publier, il y a une marge que je n’ai pas toujours franchie.
Et c’est un peu cet écart entre écrire et publier qui m’a marqué en 2014 aussi sur le plan professionnel. 2014 est l’année où Laurent a eu deux ans et c’est aussi l’année où on a recommencé à mieux dormir, à reprendre un rythme de sommeil acceptable. C’est l’année où, étrangement, six de mes textes ont été publiés dans des ouvrages ou revues universitaires; six textes qui ont été en fait, justement, écrit dans les quatre dernières années. C’est l’année qui a fait aboutir la réflexion et l’écriture vers une publication, vers la lecture des autres et, conséquemment, la rétroaction.
C’est aussi l’année où j’ai commencé à regrouper toutes mes notes, mes écrits et mes brouillons dans des chapitres pour en faire une thèse. À moins d’un revirement inattendu, ma thèse sera terminée en 2015. Tout le cheminement d’un doctorant est basé sur ces écarts entre réflexion, écriture et publication; entre l’idée initiale largement intuitive et l’aboutissement précis et écrit d’une réflexion. Alors qu’on a l’impression que l’essentiel est d’avoir l’idée, ce n’est en fait que le commencement
C’est un peu ce sentiment que ma parentalité me donne aujourd’hui. Les deux dernières années ont été parfois difficiles, parfois instables, ont le plus souvent manqué de structure. Mais je constate aujourd’hui que j’ai un fils heureux, qui s’exprime bien, qui me rend fier; qui n’a pas toujours raison mais qui sait déjà constater ses erreurs. Côté parentalité, je ne peux qu’anticiper le mieux pour 2015 et les années futures.
Côté thèse et avenir professionnel, c’est une autre histoire. Une histoire d’austérité.
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