Un nouveau chapitre
Il y a tant de changement dans nos vies que j’ai du mal à synthétiser tout ça. Aujourd’hui, c’est véritablement la fin de ma contribution sur Une vie entre paren(thèses). Simon a envoyé les dernières sections de sa thèse à son directeur aujourd’hui. Il aura sa soutenance à l’hiver et ce sera sans doute pour lui le moment de faire son au revoir. De mon côté, j’ai officiellement cessé mes études doctorales en histoire de l’art cet automne afin de migrer vers le programme court en psychologie périnatale et je ne regrette pas mon choix. Il n’y aura pas de thèse, du moins pas dans un avenir proche, mais je travaille à développer mon entreprise Mesanges.ca, une boutique pour parents. J’arrive à arrimer mes passions et j’avoue me sentir enfin libre, comme un oiseau qui prend son envol. Tant d’années passées à l’université, tant de découvertes, je me sens bien.
Ce blogue aura assurément été un espace thérapeutique, voire cathartique, où j’ai appris à assumer ma nouvelle identité parentale. L’année 2016 s’annonce d’ailleurs pleine de rebondissements parce que nous accueillerons avec bonheur un deuxième garçon au mois d’avril prochain. Nous avons eu l’échographie de 20 semaines aujourd’hui, moment symbolique qui coïncide avec tous ces changements. C’est étrange être enceinte pour la deuxième fois, j’oublie presque que je le suis. Je me sens confiante, bien dans ma peau. Comme tous les enfants, Laurent est un peu ambivalent face à son futur statut de grand frère, mais il aime déjà celui qu’il nomme avec affection « l’embryon » (qui bien sûr n’en est plus un).
Nous ne savons pas à quoi nous attendre, nous avons encore certainement beaucoup à apprendre sur nous, sur notre famille, mais on a hâte. Cette fois, j’accouche en maison de naissance. Les émotions sont différentes, nous sommes beaucoup moins dans l’organisation de notre chez-nous et plus dans le lâcher prise. Nous savons maintenant tout le bonheur qui vient avec un enfant. Ce jour où nous le rencontrerons enfin, celui qui fait déjà partie de nous.
C’est avec beaucoup d’émotions et des larmes que je vous dis merci de nous avoir suivi depuis notre premier billet écrit en juin 2013. À cette époque, un an d’immenses transformations venaient de nous ébranler et les mots ont été notre réconfort, notre façon de nous sortir de cette vive intensité. C’est peut-être la fin ici, mais je continuerai assurément à écrire, sur ma parentalité, sur mes réflexions et à partager des articles sur Facebook sur la page de ma compagnie. Je crois sincèrement que sans ce blogue, ma vie n’aurait pas pris un tel tournant. Merci à tout ceux qui nous ont lu, vous m’avez fait un bien immense.
Laisser un commentaire