La reconnaissance parentale et l’égalité des sexes
Sur le blogue Simplement deux ce matin, Mylene Mercy se confie à propos de la reconnaissance qu’elle reçoit en tant que mère. Ce texte m’a particulièrement touché car il aborde la question de l’égalité des sexes dans le rôle parental d’une manière peu commune.
Elle observe qu’en général, les gens remarquent que son conjoint s’implique beaucoup dans la vie quotidienne de ses enfants et ça lui vaut une reconnaissance. Plus que ça, son médecin a même affirmé qu’il « l’aidait beaucoup », insinuant que la femme a la responsabilité des affaires familiales et que toute contribution du père est une « aide ». Comme si toute femme qui travaillait « aidait » son mari à faire de l’argent. Autre exemple: si son chum prend la décision de rester avec leurs filles plutôt que de les envoyer à la garderie une journée de congé, on complimente sa décision, alors qu’elle le fait aussi mais que, lorsque c’est elle, la décision semble normale, naturelle.
Ce qui me frappe mais que je comprends tout à fait, c’est qu’elle ait eu de la difficulté à avouer qu’elle a remarqué cette différence de traitement entre les deux sexes. Comme si c’était encore, malheureusement, difficile d’admettre que le chemin est long pour qu’on ne voit plus une mère et un père comme étant deux fonctions différentes.
Reconnaître le rôle du père, ça ne veut surtout pas dire que lorsque le père fait une chose pour son enfant, on devrait lui donner plus de reconnaissance. Ça veut dire, au contraire, qu’il ne devrait pas y avoir de différence entre ce qu’un père fait et ce qu’une mère fait.
![Le premier ordinateur portable de Laurent, Scout (source).](https://www.entreparentheses.ca/wp-content/uploads/2013/07/u_17028589-300x266.jpg)
Le premier ordinateur portable de Laurent, Scout (source).
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